Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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Haute Autorité de Santé (2006) – Audition publique, Prise en charge de la psychopathie  (15 et 16 décembre 2005), Paris (Ministère de la Santé et des Solidarités), Rapport d’orientation (Mai 2006)

Pour le grand public, la psychopathie est une notion péjorative et inquiétante. Elle est essentiellement perçue à partir des comportements agressifs les plus visibles. En témoigne l’utilisation dans le langage courant du mot psychopathique pour tout comportement violent qui fait peur ou qu’on ne comprend pas. Nourrie de nombreuses références cinématographiques, la représentation du psychopathe violent et délinquant reste forte. Malgré la force de ces représentations, les psychopathes n’ont jusqu’à présent été l’objet d’aucune politique publique spécifique. Ils voyagent, sans beaucoup de coordination, entre la rue, le secteur psychiatrique, la prison et les structures d’hébergement et de réinsertion sociale. Les multiples professionnels concernés s’accordent pour dire qu’ils existent en grand nombre et qu’ils ne font pas l’objet d’une prise en charge à la hauteur des enjeux. Il s’agit là d’un consensus fort.

Psychopathie – Recommandations.pdf (78.44 Ko)

HauteAutoriteSante(2005)-Psychopathie RapportOrientation (335.83 Ko)

Psychopathie -Textes des experts.pdf (1.82 Mo)

 

L’utilisation croissante de méthodes actuarielles dérivées des principes utilisés par les sociétés cl’assurances constitue l’une des tendances les plus frappantes dans l”évolution clés politiques pénales aux États-Unis. Évaluation et prévisions de risques, utilisation d’algorithmes, « prolage  » des criminels – ces méthodes font maintenant partie intégrale du paysage pénal et de la lutte contre la criminalité. L’illustration la plus marquante est le recours, lors du choix de la peine ou des décisions de remise en liberté conditionnelle, à des outils statistiques conçus pour évaluer la probabilité de << dangerosité future ››. L’utilisation du profilage racial par la police ou par les forces antiterroristes, l’évaluation de la dangerosité dans les remises en liberté sous caution, dans le choix de la peine capitale. ou les fameuses « three-strikes-laws »› votées en Californie sont d’autres illustrations de cette évolution. l.,a prédiction est aujourd’hui de rigueur dans les domaines bureaucratisés de la police et de la prison aux États-Unis : plus qu’une commodité, elle est devenue une nécessité.

Critique du champ pénal à l’âge actuariel, CAHIERS PARISIENS 3 :785-808 (2007); University of Chicago, Center in Paris

G. SERIO, S. AIGROT, N. LONGUET, J. DAUMAL,  D. RIVALS-HAULLER (2003); Prise en charge des psychopathes graves au quartier de la maison centrale de Château-Thierry

Contrairement à la procédure d’affectation antérieure, la nouvelle procédure d’affectation dans sa paradoxalité, cible très clairement les psychopathies graves comme critère d’affectation, alors que nous recevions auparavant, avec la même paradoxalité, une majorité des psychotiques chroniques. Ce recentrage sur ce que nous appellerons le noyau dur des psychopathies est à la fois un défi diagnostique, thérapeutique et pronostique.

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Il ne s’agit certes pas d’excuser les crimes commis mais de transformer les faits divers en récits de vie, afin de les appréhender autrement et de les prévenir.

Comme le rappelle Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste, dans le livre Temps d’arrêt « Infanticides et néonaticides », l’infanticide prend généralement place dans les troubles de la parentalité. Ceux-ci peuvent se décliner sous différentes formes de liens, susceptibles pour certains de conduire à la mort de l’enfant.

– les liens impossibles, comme dans les cas d’abandon ;
– les liens insaisissables, comme dans les cas de délaissement ;
– les liens discontinus, comme dans les cas de carence ;
– les liens violents, comme dans les cas de maltraitance ;
– les liens déplacés, comme dans les cas d’abus sexuel ;
– les liens meurtriers, comme dans les cas d’infanticide ;
– les liens vides, comme dans les cas de néonaticide.
– ….

Cet ouvrage tend à une compréhension profonde, intérieure, qui va là où les émotions surgissent et créent des enjeux psychiques souvent insoupçonnables, à l’origine de chaque histoire singulière.

http://www.yapaka.be/sites/yapaka.be/files/publication/TA_WEB-45-Infanticide-1.pdf

 

Dr Dorothée Lécallier, Dr Philippe Michaud (2004) L’entretien motivationnel: Une évolution radicale de la relation thérapeutique; Alcoologie et Addictologie 2004 ; 26 (2) : 129-134

Résumé
L’entretien motivationnel (EM) est une méthode de communication centrée sur le patient, peu développée jusqu’à présent en France. Son intérêt est maintenant bien démontré dans toutes les situations thérapeutiques où ambivalence et motivation sont au centre d’un processus de changement. Les addictions et l’éducation thérapeutique sont particulièrement concernées ici. À la philosophie et aux principes de l’EM répondent une série de techniques bien précises pour aider à l’exploration et à la résolution de l’ambivalence face au changement, considérée comme normale dans l’approche motivationnelle. Cet article, après avoir défini les principes et les stratégies, décrit quelques-unes des techniques principales et cherche à positionner clairement l’EM par rapport aux autres approches thérapeutiques s’intéressant aux changements de comportement.
Enfin, il précise les modes d’intégration de l’EM dans une stratégie thérapeutique. La souplesse d’utilisation de l’EM en association avec d’autres modalités thérapeutiques, l’évolution radicale de la relation patient-soignant qu’il sous-entend et l’adaptabilité des formations aux attentes des intervenants des différents champs sanitaires et sociaux qu’il peut concerner lui donnent tout son intérêt.
Mots-clés
Entretien motivationnel – Motivation – Ambivalence – Changement – Addictions – Relation thérapeutique – Éducation thérapeutique – Interventions brèves.

http://www.entretienmotivationnel.org/medias/AFDEM-article-presentation-Lecallier-Michaud-2004.pdf

Si le lien est brisé: AFDEM-article-presentation-Lecallier-Michaud-2004

QUE VEUT LA DANGEROSITE ? La dangerosité et ses mutations paradigmatiques. L-M Villerbu, ICSH-CIS CrimSo Rennes2-France

Criminologie clinique ou clinique criminologique ?
• Dans le premier cas une discipline( qui n’est pas une science) se référent à la psychiatrie ou la psychologie clinique interroge du criminel
• Dans le second cas une méthode expérimentale prend un champ comme objet de savoirs sur , théorise, ou bien théorise de la pratique ou bien pratique de la théorie.
• Et le criminel devient le moment dans un contexte d’une pratique infractionnelle, de soi, de l’autre ou monde.

dangerosite-risque-et-incidences

Lila Kazemian – État des lieux de la recherche empirique sur le désistement (désistance)

Lila Kazemia, John Jay College of criminal justice (USA)

XIIIe colloque de l’AICLF (Université de Montréal, du 13 au 15 mai 2012)