Ressources en psychocriminologie, psychologie forensique et criminologie
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 Alexis de Tocqueville, Oeuvres complètes, tome IV, Écrits sur le système pénitentiaire en France et à l’étranger

Heffer Jean (1986)  Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, Année   1986, Volume  41, Numéro 3,  pp. 724-726

tocqueville

Tocqueville

Pour ceux qui s’imaginent que notre temps souffre de maux de plus en plus aigus, on ne peut que conseiller la lecture des écrits de Tocqueville. Ils s’apercevront rapidement que les choses évoluent lentement et que dans ce domaine nous n »avons guère avancé, en dépit du ton péremptoire que prennent  ici ou là les avocats ou les adversaires d’une réforme des prisons(…)
Pour bien comprendre les écrits de Tocqueville, il faut savoir ce qu’est une prison française autour de 1830 : essentiellement une vaste salle où s`entassent les détenus, prévenus ou condamnés ; cette promiscuité ne favorise pas la régénération morale, dans la mesure ou ce sont les pires criminels qui imposent leur échelle de valeurs. L’homosexualité qui y sévit épouvante les belles âmes éprises de vertu. L*inégalité de traitement dont bénéficient les plus aisés scandalisent ceux qui voudraient que la prison soit réellement la sanction d’une faute envers la société. Les entrepreneurs extérieurs qui donnent  du travail aux détenus sont en fait les personnages les plus importants de l’établissement ; lors du recensement industriel qui a été effectué sous la monarchie de Juillet, la plus grande firme textile, en termes d”emplois, est dans la maison centrale de Clairvaux dans l’Aube, spécialisée dans la filature, le tissage et la fabrication des calicots, avec 2 163 ouvriers (1 490 hommes, 483 femmes et 190 enfants payés respectivement 0,60, 0,45 et 0,35 franc par jour), 515 métiers et 12 800 broches. Bref, comme le remarquent Tocqueville et Beaumont, la France a des prisons mais elle est dépourvue de systéme pénitentiaire.

http://www.persee.fr/articleAsPDF/

Si le lien est brisé:

article_ahess_0395-2649_1986_num_41_3_283304_t1_0724_0000_000

TED TALKS; Philip Zimbardo (2008) Comment des gens ordinaires deviennent des monstres… ou des héros.

Philip Zimbardo sait comme il est facile pour des gens aimables de mal tourner. Dans cette présentation, il partage ses pensées et des photos inédites et difficiles des procès d’Abu Ghraib. Il parle ensuite de l’aspect opposé : comme il est facile de devenir un héros, et comment nous pouvons tous relever le défi.

Philip Zimbardo was the leader of the notorious 1971 Stanford Prison Experiment — and an expert witness at Abu Ghraib. His book The Lucifer Effect explores the nature of evil; now, in his new work, he studies the nature of heroism.

 

 

Les services de probation au Québec; Pierre Lalande

Chapitre publié le 22 novembre 2010 dans Martine Herzog-Evans (Ed). Transnational Criminology Manual. Volume 3, Nijmegen: Netherland, Wolf Legal Publishers.

P Lalande: Conseiller à la Direction des programmes; Direction générale des services correctionnels; Ministère de la Sécurité publique du Québec

Résumé
Le présent chapitre se divise en deux parties. La première situe les Services correctionnels québécois à l’intérieur du cadre législatif canadien et décrit aussi leur organisation en s’attardant, notamment, aux différentes mesures administrées par les services de probation. La deuxième partie explique comment, depuis les quarante dernières années, l’orientation préconisée au Québec en matière correctionnelle qui est axée sur la réinsertion sociale des personnes contrevenantes, a pu se développer et se maintenir dans un environnement nord‐américain plus punitif.

http://www.cepprobation.org/uploaded_files/Lalande-Les-services-de-probation-au-quebec.pdf

Si le lien est brisé: http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/services_probation_quebec.pdf

La vie quotidienne en prison par Betty BRAHMY; Un conférence de l’Université de tous les savoirs

Il ne s’agit pas de contester la prison elle-même, mais les conditions d’incarcération qui engendrent souvent une haine de la société et des adultes et sont indirectement un facteur de récidive.

Betty BRAHMY: 

Docteur d’Etat en médecine, CES de psychiatrie; Exerce à la prison de Bois d’Arcy, depuis le 1er juin 2007; Praticien Hospitalier au SMPR de Fleury–Mérogis de 1996 à 2007 et y a exercé les fonctions de chef de service de 1996 à 2006; Elle a été Conseillère technique à la Direction de la Santé (entre 1985 et 1988) et à la direction des Hôpitaux et de l’Organisation des soins de 2003 à 2004; Elle enseigne dans de nombreuses écoles d’infirmiers, centres médicaux et universités, et aussi à l’Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire (ENAP), et à l’école des Officiers de la Gendarmerie Nationale.
Prix:  Nommée au haut Conseil de la Santé Publique en février 2007

– médaille d’or de l’Administration Pénitentiaire en 2005;  Chevalier de l’Ordre de la légion d’Honneur en 2001;  médaille de l’Administration Pénitentiaire en 1986
Betty Brahmy est vice-présidente de l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire

Publications:  L’ enfant et son parent incarcéré – ouvrage collectif (éditions Erès, 2003);  Guide de la pratique psychiatrique en milieu pénitentiaire – co-écrit avec Laurent Michel (Editions Heures de France, 2005)

Denis Lafortune (10/07/2012) Gestion du risque, rétablissement, interventions psychosociales et médicaments

Denis Lafortune;  École de criminologie. Université de Montréal

La gestion du risque que présente le délinquant est un élément central de l’intervention correctionnelle. En santé mentale, la perspective du «rétablissement» vise plutôt le soutien des personnes et, dans la mesure du possible, leur intégration sociale. Entre les deux, s’insèrent diverses interventions psychosociales et psychopharmacologiques, mais surtout le jugement professionnel des intervenants et leur capacité à «formuler les cas».

Maladie mentale et milieu judiciaire: un cours de Anne Crocker en 2008

Anne Crocker

Chercheuse, Institut Douglas
Directrice, Thème de recherche, Services, politiques et santé des populations, Institut Douglas
Directrice adjointe, Politiques et échange des connaissances, Institut Douglas
Professeure agrégée, Département de psychiatrie, Université McGill

Anne Crocker, Ph.D., chercheuse, donne un cours dans le cadre de l’École Mini Psy 2008.

  • Connaître l’état de la judiciarisation de la maladie mentale en Amérique du Nord, et plus particulièrement au Canada
  • Comprendre les enjeux que cette judiciarisation soulève
  • Explorer les pistes de solutions, tel que le projet de Tribunal pénal de Montréal.

HAS (Haute Autorité de Santé): Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur (Mars 2011)

A la demande du Ministère de la Santé, la HAS a organisé une audition publique sur l’évaluation de la dangerosité psychiatrique. Il s’agissait d’aborder la dimension psychiatrique de la dangerosité et de son évaluation pour aider la prise en charge des patients dans un objectif de prévention des passages à l’acte violent par une meilleure prise en compte de la clinique.

Cette audition a permis, au terme d’un débat contradictoire, d’objectiver des positions et des perspectives professionnelles partagées entre les médecins concernés, au premier rang desquels les psychiatres, en précisant dans le contexte des troubles schizophréniques et des troubles de l’humeur :

  • la notion de dangerosité psychiatrique et son contexte
  • l’épidémiologie et les facteurs de risque généraux et spécifiques
  • l’évaluation de la dangerosité et les premiers recours en cas de signes d’alerte

Documents

Qu’attendre des travaux sur l’évaluation de la dangerosité psychiatrique ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview de Mme Claude Finkelstein, membre de la commission d’audition – présidente de la FNAPSY (Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie)

Dangerosité psychiatrique, comment le travail de la commission a-t-il été mené?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers

Dangerosité psychiatrique, quels sont les signaux d’alertes chez le patient ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers

Schizophrénie, troubles de l’humeur, quelle prise en charge clinique ?

Dangerosité psychiatrique, repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence.
Interview du Pr. Jean Louis Senon, président de la commission d’audition – psychiatre au CHU de Poitiers