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Three Myths of Behavior Change – What You Think You Know That You Don’t: Jeni Cross atTEDx (2013)

Comment accompagner les gens au changement? Quelles erreurs communes commettons nous dans la mise en œuvre de cet accompagnement? Les quelques rappels et conseils de Jeni Cross  s’avèrent très utiles pour répondre à ces questions…

Jeni Cross is a sociology professor at Colorado State University. She has spoken about community development and sustainability to audiences across the country, from business leaders and government officials to community activists. As a professor and consultant she has helped dozens of schools and government agencies implement and evaluate successful programs to improve community well-being. In this talk, she discusses her work around changing behaviors.

FRANCE CULTURE (10/08/2018), Émission « L’Invité des Matins d’été »

  Prisons françaises : un système à bout de souffle

Intervenant: François Bès, Coordinateur du pôle enquête de l’Observatoire international des prisons (OIP)

Confrontée à une vague de suicides à Fleury-Mérogis, l’administration pénitentiaire française pourrait bien devoir reconsidérer les faiblesses de son système. Pour en parler, Julie Gacon reçoit François Bès, coordinateur du pôle enquête de l’Observatoire international des prisons (OIP).

Mercredi 8 août 2018. Un homme de 48 ans se pend dans la prison de Fleury-Mérogis. Le signal d’alerte est lancé, c’est le onzième suicide en huit mois. Si le parquet du tribunal d’Evry affirme ne pas encore pouvoir apporter d’explication claire à ce phénomène, d’autres y voient la conséquence de tensions et de dysfonctionnements du système pénitentiaire, entre surpopulation, grèves, évasions ou manque de moyens.

Les proches sont un peu les oubliés de l’histoire, poursuit-il. Si les détenus ont été condamnés, les familles subissent sans avoir rien fait. Et ça, ça peut arriver à tout le monde. (François Bès, source : Le Parisien)

Des solutions sont envisagées, tant de la part d’organisation comme l’OIP, qui se fait le relais des proches des détenus, que du gouvernement, ne serait-ce qu’avec la réforme pénale annoncée par Macron lors du discours d’Agen, en mars 2018.

France Inter, Émission interception 22/07/2018, déjà diffusée en 2017: Respecto, la prison clés en main

On devrait construire les villes à la campagne, parce que l’air y est plus pur, disait Alphonse Allais. Pour annoncer ce sujet qui avait été diffusé en avril 2017, on pourrait dire sur le même ton : « Pour éviter les inconvénients de la prison, laissons la clé aux détenus. »

Nous allons à Mont-de-Marsan, dans les Landes, au centre pénitentiaire de Pémégnan.

Depuis 3 ans, 200 pensionnaires y bénéficient d’une formule, venue d’Espagne, le module de respect, ou le Respecto…

 Le principe est simple : les détenus volontaires signent une série d’engagements : engagement au respect des codétenus, des locaux et du matériel, respect aussi du personnel pénitentiaire. Ils s’astreignent également à participer à des activités de formation ou de loisirs tout à fait exceptionnelles dans une prison française.

En échange, ils bénéficient d’une véritable  liberté de mouvement : ils ont leur propre clé de cellule dans la poche.

L’objectif de l’opération est double : il s’agit à la fois de réduire le niveau de violence dans le milieu carcéral, tout en offrant aux détenus de meilleures chances de réinsertion à leur sortie.

A Mont-de-Marsan, une partie de la prison est soumise à ce régime, alors que l’autre conserve un mode de fonctionnement plus traditionnel. Car le Respecto implique l’adhésion des détenus, mais il exige également l’implication des gardiens, et tous ne sont pas volontaires.

Pour ce reportage, Clémence Fulléda et Julien Grenault ont pu être témoins de scènes qu’il est très rare de pouvoir enregistrer. Pour ces raisons vous l’entendrez nous avons dû, à un moment, déformer la voix de certains intervenants.

Nahlah SAIMEH dirige le Centre de Westphalie de psychiatrie criminelle, à Lippstadt-Eickelborn, en Allemagne.

Paula Smith & Myrinda Schweitzer (2006) The Therapeutic Prison

Résumé
Depuis la fondation des institutions pénitentiaires, l’espoir persiste que l’incarcération pourrait servir des objectifs de réhabilitation. Cette intention de créer une prison vraiment transformatrice n’est pas un rêve utopique. Une approche théoriquement éclairée et fondée sur des données probantes pour la conception d’un établissement correctionnel qui offre des interventions efficaces est maintenant disponible : l’Inventaire d’évaluation des programmes correctionnels (Correctionnal Program Assessment Inventory – CPAI) ). Dans ce contexte, cet article met en lumière comment le CPAI peut être utilisé pour guider le développement d’une prison dont les objectifs et les pratiques favorisent la réadaptation des délinquants.

Extrait:

« CCP : Core Correctionnal Pratices

Ce domaine du CPAI-2000 détaille les compétences cliniques essentielles liées à la prise en charge, ce que l’on appelle communément les pratiques fondamentales de suivi (Andrews & Bonta, 2010; Gendreau et al., 2010).
Il est important de souligner que les CCP ne se référent pas à l’application de programmes ou techniques particuliers mais plutôt à des compétences et attitudes que les professionnels des services correctionnels doivent présenter chaque fois qu’ils interagissent avec les personnes suivies (Andrews et Bonta, 2010).

Avant tout, le professionnel des services correctionnels devrait servir de modèle pour les délinquants en adoptant des comportements prosociaux et en renforçant positivement les personnes lorsque elles agissent de même .
Cela exige que les membres du personnel de première ligne soient capables de distinguer les expressions procriminelles des expressions prosociales (Andrews et Bonta, 2010).

En outre,la modélisation efficace implique l’utilisation d’un modèle d’adaptation (coping) dans lequel les professionnels manifestent le comportement prosocial de manière concrète et vivante et modélisent auprès des personnes une stratégie auto-corrective.

En outre, le professionnel des services correctionnels devrait veiller à inclure des verbalisations sur les auto-instructions (ou des cognitions et des pensées) qui sont utilisées pour soutenir l’engagement dans les comportements souhaités. Les membres du personnel de première ligne doivent régulièrement renforcer les personnes pour qu’elles manifestent les comportements attendus et devraient servir de source générale de renforcement pour les personnes plutôt que d’être toujours punitifs ou négatifs.

Deuxièmement, les professionnels correctionnels les plus efficaces sont capables d’utiliser des renforcements positifs de hauts niveaux pour encourager les comportements prosociaux tout comme utiliser des renforcements négatifs efficaces (désapprobations) pour décourager les expressions antisociales.

Les renforcements efficaces comprennent les 3 éléments suivants :

  • (a) des déclarations d’approbation immédiates et un soutien pour ce que le délinquant a dit ou fait
  • b) une élaboration des raisons pour lesquelles ce comportement est souhaitable;
  • et c) la prise en compte des avantages à court et à long terme associés à la poursuite de l’utilisation du comportement prosocial.

En revanche, une désapprobation efficace doit être utilisée lorsque le membre du personnel de première ligne a l’intention de communiquer sa désapprobation pour un comportement spécifique. Elle comprend les quatre éléments suivants:

  • a) des déclarations de désapprobation immédiates pour ce que le délinquant a dit ou fait;
  • b) une élaboration des raisons pour lesquelles ce comportement est indésirable;
  • c) une prise en compte des coûts à court et à long terme associés l’utilisation de ce comportement;
  • et (d) une démonstration claire d’un comportement prosocial alternatif.

Une fois le comportement indésirable corrigé et le comportement prosocial proposé ou modélisé, il est important pour le membre du personnel d’immédiatement terminer la désapprobation et fournir un renforcement social en direction du changement.

La plupart des professionnels des services correctionnels sont en position de force par rapport au délinquant et doivent dés lors donc faire attention à utiliser efficacement l’autorité pour guider respectueusement le délinquant vers une alliance de travail. À ce titre, les membres du personnel sont encouragés à focaliser leurs message sur le comportement exposé (et non sur la personne qui l’exécute), à être directs et spécifiques concernant leurs demandes,  à  préciser les choix du délinquant et leurs conséquences dans une situation donnée.

Une autre pratique correctionnelle essentielle consiste en des procédures d’apprentissage structurées pour le renforcement des habiletés .

Goldstein (1986) a identifié cinq composantes principales de ce processus:

  • a) définir la compétence à apprendre en la décrivant en étapes concrètes;
  • b) modéliser ou manifester la compétence auprès de la personne ;
  • (c) que la personne pratique la nouvelle compétence par jeu de rôle avec de la rétroaction corrective (feedback);
  • d) utiliser les « devoirs » pour élargir les possibilités d’apprentissage
  • e) faire pratiquer l’habileté dans des situations de plus en plus difficiles avec de la rétroaction constante.

Il convient de noter que des recherches antérieures ont souligné l’importance de la résolution de problèmes en tant que compétence sociale spécifique qui devrait être enseignée aux délinquants, applicable à une grande variété de situations à haut risque (Trotter, 1999, 2006).

Au sein de la prison, les membres du personnel devraient recevoir une formation approfondie en restructuration cognitive. Plus précisément, les membres du personnel devraient pouvoir enseigner aux personnes suivies comment décrire objectivement les situations problématiques ainsi que leurs pensées et sentiments. Les professionnels devraient alors aider les délinquants à identifier les pensées à risque à mettre en œuvre des solutions alternatives plus prosociales.

De nombreux programmes correctionnels utilisent les « rapports de pensée » ou tableaux des pensée » (voir Bush, Bilodeau et Kornick, 1995) pour aider les personnes à identifier les pensées et sentiments à risques et comment ceux-ci affectent leur comportement.

Enfin, pour assurer le développement d’une alliance de travail entre le personnel et la population pénale, le personnel devraient posséder plusieurs compétences relationnelles importantes. Les membres du personnel doivent être ouverts, chaleureux et manifester une communication respectueuse. Les membres du personnel devraient également être non jugeants, empathiques, souples, enthousiastes et stimulants.
En outre, les professionnels les plus efficaces utilisent l’humour, expriment leur optimisme, sont structurés et directifs, et sont centrés sur les solutions (plutôt que sur les problèmes).
Plus encore, ces professionnels évitent les arguments et les luttes de pouvoir avec les personnes suivies, ils travaillent à développer la motivation intrinsèque et renforcent le sentiment d’efficacité personnelle des personnes. »

source et article complet: The therapeutic prison (in english only)

Questionnaire sur l’Absence d’Aveu en contexte d’interrogatoire (Deslauriers-Varin – 2006)

Afin de déterminer les facteurs et motivations liés à la non-confession en contexte d’interrogatoire policier, un questionnaire a été élaboré par Deslauriers-Varin (2006) sur l’absence d’aveu (QAA) . L’échelle a été développé afin de questionner les non-confesseurs sur les motivations derrière leur décision de ne pas avouer.

Le QAA était inspiré du questionnaire sur les motivations sous-jacentes à l’aveu de Gudjonsson (GCQ-R), incluant les obstacles à la confession étudiés par ce chercheur, de même que de la littérature sur le sujet.

Les analyses factorielles effectuées avec les items du QAA ont permis d’illustrer la présence des cinq facteurs principaux jouant un rôle dans la décision de ne pas avouer:

  • Le premier facteur identifié représente les items liés aux conséquences personnelles que l’individu peut vivre suite aux accusations criminelles, telles que l’atteinte à la réputation.

  • Le deuxième facteur englobe les pressions internes du suspect et réfère à son état mental ou son état d’intoxication.

  • Le troisième facteur identifié par les analyses factorielles de Deslauriers-Varin concerne la qualité de la preuve. Ce facteur renvoie aux items qui concernent la perception que le suspect avait de la preuve que les policiers détenaient contre lui.

  • Le quatrième facteur concernait les items liés au sentiment de culpabilité du suspect face au crime reproché. Le dernier facteur renvoi aux conséquences réelles vécues par l’accusé, telles que la peur des sanctions légales ou encore la peur de perdre un être cher suite aux accusations.

Ces facteurs, représentant une grande partie de la littérature sur les variables liées à la non-confession, étaient similaires à ceux rencontrés par Gudjonsson dans son questionnaire sur la confession. (voir source: Andréanne bergeron)

QAA

URICA ( University of Rhode Island Change Assessment Scale)  (McConnaughy, DiClemente, Prochaska et coll., 1989)

Type d’outil: questionnaire auto-administrés de 32 questions.

Compétences requises: Ne requière qu’un minimum de connaissances académiques, puisqu’il a été conçu pour un large éventail de participants.

Temps de passation: entre 5 et 15 minutes

L’URICA, le « University of Rhode Island Change Assessment Scale » (McConnaughy, DiClemente, Prochaska et coll., 1989) permet de mesurer les étapes de changement des participants définis selon le modèle transthéorique de Prochaska, Norcross et DiClemente (Juneau, 2006). Il s’agit d’une échelle composée d’un questionnaire de 32 énoncés permettant de couvrir quatre sous-échelles qui renvoient aux étapes de changement de Prochaska, Norcross et DiClemente, soit l’étape de la « precontemplation », de la « contemplation », de l’action et du maintien.

D’après plusieurs auteurs, le University of Rhode Island Change Assessment Scale (URICA) permet d’obtenir des résultats satisfaisants pour les quatre étapes de changement mentionnés ci-dessus et possède de bonnes qualités psychométriques (McConnaughy et coll., 1989 ; DiClemente et Hugues, 1990 et Prochaska et DiClemente, 1992). Des études de validation ont été menées auprès de plusieurs échantillons différents, dont un groupe de fumeurs, une population en clinique externe et un groupe de participants inscrits dans un programme de traitement externe pour alcoolisme afin de valider le questionnaire. Les résultats obtenus auprès des trois groupes se sont avérés similaires et ont reproduit : «essentiellement les quatre composantes initiales» soit l’étape de la « precontemplation », l’étape de la « contemplation », l’étape de l’action et celle du maintien (Juneau, 2006 : 80). Les coefficients alpha de Cronbach obtenus lors de ces études sur les qualités psychométriques de l’URICA variaient entre 0,70 et 0,82 (McConnaughy et coll., 1989 ; DiClemente et Hugues, 1990 et Prochaska et DiClemente, 1992).

 

Chaque sous-échelle est mesurée à l’aide de huit questions précises, cotées sur une échelle de Likert en cinq points allant de fortement en accord à fortement en désaccord. En d’autres termes, les participants doivent indiquer leur accord ou leur désaccord pour chaque item présenté. Un item faisant référence à l’étape de « precontemplation » peut être formulé comme suit : «Je préfèrerais m’accommoder de mes défauts plutôt que d’essayer de les changer», tandis qu’un item qui fait référence à l’étape de l’action est : «N’importe qui peut parler de changer ; moi je fais vraiment quelque chose à ce sujet».

Cotation :
Elle consiste à déterminer l’étape de changement de chaque participant. Chaque sous-échelle est mesurée à l’aide de huit questions exclusives à chacune des étapes de changement établies par Prochaska, Norcross et DiClemente (1994). Le score est calculé de façon cumulative et il varie de huit à quarante pour chacune des sous-échelles. Concernant le calcul des scores pondérés, il n’existe pas, à ce jour, de consensus. La méthode proposée par DiClemente, Schlundt et Gemmell (2004) est dans un premier temps additionner les items de chaque sous-échelle et diviser par sept le score de chaque sous-échelle afin d’obtenir une moyenne. Ensuite, il s’agit d’additionner les moyennes des sous-échelles de « contemplation », d’action et de maintien et d’y soustraire la moyenne de la sous-échelle « precontemplation ». Les participants qui obtiennent un score de 8 et moins sont classés à l’étape de la « precontemplation », ceux qui obtiennent un score entre 8 et 11 sont classés à l’étape de la « contemplation », ceux qui ont entre 12 et 14 sont considérés comme étant à l’étape de l’action et ceux qui obtiennent un score de plus de 14 se retrouvent à l’étape du maintien (DiClemente, Schlundt et Gemmell, 2004).

Il est à noter que le score obtenu à chaque sous-échelle représente des attitudes et des comportements faisant référence aux étapes du changement et non un état de changement précis (DiClemente, Schlundt et Gemmell, 2004). Il faut donc interpréter les résultats obtenus avec vigilance.(source: Madern Perrine )

 

Pour les questions portant la mention « Omission », ne les incluez pas dans votre sommation des scores pour chaque sous-échelle d’étape.

Pour en savoir plus sur la cotation (eng): https://www.bexar.org/DocumentCenter/View/27262/URICA

Une autre façon de coder l’URICA est la suivante: pour déterminer si les sujets sont motivés ou non motivés au changement, il est possible d’additionner  les scores obtenus en précontemplation et contemplation dune part, et les scores obtenus en action et maintien dautre part. Les sujets motivés sont ceux dont la somme de (action + maintien) sera plus élevée que la somme de (précontemplation + contemplation) et inversement, les non motivés auront la somme (précontemplation + contemplation) plus élevée que la somme (action + maintien). (source: https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2010-7-page-597.htm )

Le questionnaire URICA en français:

URICA

Le questionnaire URICA en anglais:

urica-change-assessment

Il existe par ailleurs des versions courtes de l’URICA avec moins d’items, l’URICA 24 (24 items à la place de 32),  l’URICA 12 (12 items), et l’URICA-R (R pour « révisé ») .

Il existe également une version destinée aux violences domestiques: l’URICA-DV ( urica-dv_fr )

Voir plus bas les questions retenues et les règles de cotation.

URICA 24 Item Versions:

Precontemplation Contemplation Action Maintenance
Question Numbers 1 3 2 10
5 6 4 12
7 9 8 15
16 13 11 20
19 14 18 21
22 17 23 24
Total:
Divide by: 6 6 6 6
Mean:

In order to obtain a Readiness to Change score, first sum items from each subscale and divide by 6 to get the mean for each subscale. Then sum the means from the Contemplation, Action, and Maintenance subscales and subtract the Precontemplation mean (C + A + M – PC = Readiness).

URICA 12 Item Version—DELTA Project Reduced Drinking

Precontemplation Contemplation Action Maintenance
Question Numbers 1 2 3 4
5 8 9 7
6 10 11 12
Total:
Divide By: 3 3 3 3
Mean:

To obtain a Readiness to Change score, first sum items from each subscale and divide by 3 to get the mean for each subscale. Then sum the means from the Contemplation, Action, and Maintenance subscales and subtract the Precontemplation mean (C + A + M – PC = Readiness).

 

URICA-R

Tambling, R. B., & Ketring, S. A. (2013). The R-URICA: A Confirmatory Factor Analysis and a Revision to the URICA. Contemporary Family Therapy, 36(1), 108–119.

Résumé de l’article:  « L’évaluation et la mesure de la motivation du client pour le changement a été d’un grand intérêt pour les thérapeutes et les chercheurs dans divers domaines. aux thérapeutes et aux chercheurs dans une variété de domaines. Les auteurs de ce manuscrit présentent les résultats d’une analyse factorielle confirmatoire de l’évaluation du changement de l’Université de Rhode Island (URICA) dans un échantillon de personnes en thérapie de couple. Un échantillon de 603 personnes engagées dans une thérapie de couple a rempli l’URICA dans le cadre des mesures d’admission.
L’interprétation des résultats indique qu’une version modifiée de l’URICA, l’URICA-R fournit une solution à trois facteurs qui correspond le mieux aux données ».

Consignes: Chaque affirmation décrit ce qu’une personne pourrait penser en commençant une thérapie ou en abordant des problèmes dans leur vie. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec chaque affirmation. Dans chaque cas, faites votre choix en fonction de ce que vous pensez en ce moment, et non ce que vous avez ressenti dans le passé ou ce que vous aimeriez ressentir. Le terme  » ici  » fait référence au lieu de traitement ou au problème.

 

 

Voir aussi pour une utilisation d’URICA dans un cadre de violences domestiques: l’URICA DV2:

Application du modèle transthéorique du changement à une population de conjoint

 

Enfin, pour en savoir pus sur les differentes versions d’URICA et ses régles de cotatation, rdv ici: https://habitslab.umbc.edu/urica/